Page 17 - slow_2

This is a SEO version of slow_2. Click here to view full version

« Previous Page Table of Contents Next Page »
Armelle Le Pennec-Panagos
est consultante en ressources humaines, associée du cabinet Caminno RH.
Une chanson
en boucle chez elle ? They dance alone de Sting, Twist in my sobriety de Tanita Tikaram, Fais moi une place de Julien Clerc.
Armelle et Léna
relisent SLOw
Les premières notes
Je retrouve au fl des pages un morceau de positivisme
en soi : la lecture d’Aurélie dont le moindre point virgule
me rend positive mais aussi comment un entrepreneur
atypique (ils le sont tous, mais lui plus encore) comme
François, a su faire confance à son équipe pour imagi-
ner, concevoir et lancer Slow, dans une période on ne
peut moins radieuse : la crise, la fameuse ! Ce journal
est décidément, je trouve, une belle arme anti-mouron.
Les piliers
Je retrouve en fligrane mes deux maîtres-à-penser-très-
grand-public. S’oppose ainsi à toute forme de posi-
tivisme militant et primaire, le clairvoyant et immortel
Coluche : “ Dieu a dit, il y aura des hommes grands
et des hommes petits, des beaux et des moches, des
hommes noirs et des hommes blancs. Et tous seront
égaux, mais ce s’ra pas facile tous les jours. Et il a ajouté :
y’en aura même qui seront noirs, petits et moches, et
pour eux ce sera très très dur. ” Et Bouddha, qui nous
rattrape ce coup de pinceau sombre, par son universel :
“ Si le monde a su traverser les pires choses, et qu’il nous
porte toujours en avant, c’est bien la preuve imparable
et fabuleuse qu’il tend fondamentalement vers le Bien. ”
Armelle
Si le monde a su traverser les pires choses,
et qu’il nous porte toujours en avant, c’est
bien la preuve imparable et fabuleuse
qu’il tend fondamentalement vers le Bien
Lénaïck Le Gratiet
est consultante en ressources humaines et coach, directrice du cabinet Caminno RH.
La citation
qui la porte est d’Henry James : “ Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée. ”
Le dernier mot ?
Je milite enfn pour un effort majeur, à la croisée des chemins entre réalisme et positivisme ; l’effort qui consiste
à faire confance. Il est souvent fait mention dans ce numéro 2 de Slow, de confance en soi. Avant elle, je
place l’acte conscient et construit d’accorder sa confance à quelqu’un. Qu’il soit entrepreneur, entraîneur,
professeur, penseur, chanteur, associeur (euh…), cet autre, qui m’invite à conjuguer ma vision des choses à
la sienne, est un véritable présent. Ce mouvement qui me
confronte à l’Autre, comme levier potentiel de ma construc-
tion et de mon bonheur, est probablement ce qui peut nous
rendre durablement positif. Plus qu’un positivisme décrété,
je garde décidément l’idée d’une confance mûrie, dirigée
vers l’autre, transformée en soi, qui doserait prudemment et
solidement réalisme et optimisme, objectivité et capacité
d’enchantement.
L’extrait pur
Je retiendrai essentiellement que concilier posi-
tivisme et réalisme, c’est s’autoriser ce supplé-
ment d’âme (Ambroise), de temps (Charles), de
sens critique (Cyril), de fraternité (Bertrand), et
même ce supplément de Riens (Caro)…Tous ces
petits plus, parfois fragiles, qui font de nous des
hommes, et des femmes, capables de penser…
et parfois d’un peu plus.
Léna
La dictature du bonheur
Notre société de performance nous conduit
à être toujours plus fort, plus beau, toujours en
forme… Elle pousse l’être humain à se mode-
ler en tant qu’OBJET jusqu’à en oublier qu’il est
avant tout SUJET. Qui ose dire aujourd’hui que
l’ÊTRE prime sur l’AVOIR ? Alberto Moravia disait
“ plus on est heureux et moins on prête attention
à son bonheur ”. Et si ces périodes de“ malheur ”,
de “ tristitude ” nous faisaient davantage savou-
rer l’élixir suprême que représente un moment
d’éternité de bonheur ?
Concilier positivisme et
réalisme, c’est s’autoriser
ce supplément d’âme,
de temps, de sens critique,
de fraternité, et même
ce supplément de Riens
33
32
relectures