Armelle Le Pennec-Panagos
        
      
      
         est consultante en ressources humaines, associée du cabinet Caminno RH.
      
      
         Une chanson 
      
      
        en boucle chez elle ? They dance alone de Sting, Twist in my sobriety de Tanita Tikaram, Fais moi une place de Julien Clerc.
      
      
        Armelle et Léna 
      
      
        relisent SLOw
      
      
        
          Les premières notes
        
      
      
        Je retrouve au fl des pages un morceau de positivisme 
      
      
        en soi : la lecture d’Aurélie dont le moindre point virgule 
      
      
        me rend positive mais aussi comment un entrepreneur 
      
      
        atypique (ils le sont tous, mais lui plus encore) comme 
      
      
        François, a su faire confance à son équipe pour imagi-
      
      
        ner, concevoir et lancer Slow, dans une période on ne 
      
      
        peut moins radieuse : la crise, la fameuse ! Ce journal 
      
      
        est décidément, je trouve, une belle arme anti-mouron.
      
      
        
          Les piliers
        
      
      
        Je retrouve en fligrane mes deux maîtres-à-penser-très-
      
      
        grand-public. S’oppose ainsi à toute forme de posi-
      
      
        tivisme militant et primaire, le clairvoyant et immortel 
      
      
        Coluche : “ Dieu a dit, il y aura des hommes grands 
      
      
        et des hommes petits, des beaux et des moches, des 
      
      
        hommes noirs et des hommes blancs. Et tous seront 
      
      
        égaux, mais ce s’ra pas facile tous les jours. Et il a ajouté : 
      
      
        y’en aura même qui seront noirs, petits et moches, et 
      
      
        pour eux ce sera très très dur. ” Et Bouddha, qui nous 
      
      
        rattrape ce coup de pinceau sombre, par son universel : 
      
      
        “ Si le monde a su traverser les pires choses, et qu’il nous 
      
      
        porte toujours en avant, c’est bien la preuve imparable 
      
      
        et fabuleuse qu’il tend fondamentalement vers le Bien. ” 
      
      
        Armelle
      
      
        Si le monde a su traverser les pires choses, 
      
      
        et qu’il nous porte toujours en avant, c’est 
      
      
        bien la preuve imparable et fabuleuse 
      
      
        qu’il tend fondamentalement vers le Bien
      
      
        
          Lénaïck Le Gratiet
        
      
      
         est consultante en ressources humaines et coach, directrice du cabinet Caminno RH.
      
      
         La citation 
      
      
        qui la porte est d’Henry James : “ Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée. ”
      
      
        
          Le dernier mot ?
        
      
      
        Je milite enfn pour un effort majeur, à la croisée des chemins entre réalisme et positivisme ; l’effort qui consiste 
      
      
        à faire confance. Il est souvent fait mention dans ce numéro 2 de Slow, de confance en soi. Avant elle, je 
      
      
        place l’acte conscient et construit d’accorder sa confance à quelqu’un. Qu’il soit entrepreneur, entraîneur, 
      
      
        professeur, penseur, chanteur, associeur (euh…), cet autre, qui m’invite à conjuguer ma vision des choses à 
      
      
        la sienne, est un véritable présent. Ce mouvement qui me 
      
      
        confronte à l’Autre, comme levier potentiel de ma construc-
      
      
        tion et de mon bonheur, est probablement ce qui peut nous 
      
      
        rendre durablement positif. Plus qu’un positivisme décrété, 
      
      
        je garde décidément l’idée d’une confance mûrie, dirigée 
      
      
        vers l’autre, transformée en soi, qui doserait prudemment et 
      
      
        solidement réalisme et optimisme, objectivité et capacité 
      
      
        d’enchantement.
      
      
        
          L’extrait pur
        
      
      
        Je retiendrai essentiellement que concilier posi-
      
      
        tivisme et réalisme, c’est s’autoriser ce supplé-
      
      
        ment d’âme (Ambroise), de temps (Charles), de 
      
      
        sens critique (Cyril), de fraternité (Bertrand), et 
      
      
        même ce supplément de Riens (Caro)…Tous ces 
      
      
        petits plus, parfois fragiles, qui font de nous des 
      
      
        hommes, et des femmes, capables de penser… 
      
      
        et parfois d’un peu plus. 
      
      
        Léna
      
      
        
          La dictature du bonheur
        
      
      
        Notre société de performance nous conduit 
      
      
        à être toujours plus fort, plus beau, toujours en 
      
      
        forme… Elle pousse l’être humain à se mode-
      
      
        ler en tant qu’OBJET jusqu’à en oublier qu’il est 
      
      
        avant tout SUJET. Qui ose dire aujourd’hui que 
      
      
        l’ÊTRE prime sur l’AVOIR ? Alberto Moravia disait 
      
      
        “ plus on est heureux et moins on prête attention 
      
      
        à son bonheur ”. Et si ces périodes de“ malheur ”, 
      
      
        de “ tristitude ” nous faisaient davantage savou-
      
      
        rer l’élixir suprême que représente un moment 
      
      
        d’éternité de bonheur ?
      
      
        Concilier positivisme et 
      
      
        réalisme, c’est s’autoriser 
      
      
        ce supplément d’âme, 
      
      
        de temps, de sens critique, 
      
      
        de fraternité, et même 
      
      
        ce supplément de Riens
      
      
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        relectures