PENSÉES & ACTIONS

 

Réunir la pensée et l’action est un axe structurant de l’entreprise.

La pensée vraie, utile et bienveillante doit s’incarner dans des projets concrets. Ces projets en retour nourrissent la réflexion pour donner une pensée pertinente en situation, sensible, opérationnelle.

Ces aller-retours vertueux alliés à une capacité d’écriture et de visualisation nous ont amené à produire des revues de contenu, des interventions dans des conférences, des articles de fond et des séminaires.

L’institut Caminno est la réponse à une demande insistante, il nous correspond et répond à une attente latente d’un monde en recherche de sens. Son plus beau fruit est notre revue SLOW, revue de fond gratuite qui explore un thème avec des regards croisés, elle nous décrit mieux que n’importe quel document de présentation.

interventions/séminaires

Nos interventions sont adaptées à chaque contexte d'entreprise, elles sont construites à partir du vécu des personnes, de la situation de l'entreprise.
Elles s'appuient sur nos travaux de recherches, sur l'histoire de la pensée qui fournit de nombreuses clés de compréhension.
Elle sont suivies souvent de plans d'actions pour ancrer profondément dans la réalité de l'organisation ce qui a pu être échangé.
Les thèmes qui nous sont demandés concernent souvent les problématiques actuelles :
  • La motivation et l'engagement aujourd'hui
  • Travailler ensemble
  • Le leadership aujourd'hui
  • La performance et l'homme : comment les réconcilier ?
A partir de nos revues, nous pouvons élaborer des interventions :
  • L'identité et les valeurs d'une entreprise
  • Le courage et l'engagement dans un contexte de mutation
  • Développer un climat positif
  • La simplicité, facteur de performance et de sérénité
  • Les nouveaux modèles économiques
  • Mémoire de l'entreprise et stratégie prospective
  • Développement de la créativité et de l'inspiration

LES ATELIERS DU LEADERSHIP

revues de contenu

Travaux de recherche

PRÉVENTION DES CONFLITS ET GESTION DE LA DIVERSITÉ.

Dans la continuation des travaux sur la concertation avec la société civile en territoire urbain, il nous a été demandé un guide pour les maires francophones pour prévenir les conflits et valoriser la diversité dans un territoire.
Ce guide s'appuie sur les travaux de René Girard, philosophe et académicien, qui a développé une réflexion unique sur les mécanismes de développement de la violence. Il a été élaboré avec de nombreux témoignages des maires et élus francophones ce qui donne un bouquet de la sagesse des nations en matière de prévention de conflits. La force de ce travail réside dans le croisement entre le modèle de base très simple, les témoignages et des fiches pratiques pour agir.

PRÉFACE D'UN OUVRAGE RASSEMBLANT LES RECHERCHES SUR LA PSYCHOLOGIE POSITIVE DANS LE MONDE DE L'ENTREPRISE.

J ’allais prendre mon train pour Paris et m’arrêtais quelques instants à l’entrée du kiosque, pour lire les titres de la presse : je me retrouvais face à un festival de mauvaises nouvelles. Je recherchais un journal sportif bien connu ; c’était pour lire que, suite à notre déroute en Nouvelle-Zélande, notre rugby était complètement à revoir. Heureusement, dans un autre coin du kiosque, je pouvais lire que le bébé de Kate se portait bien…
Vous avez sans doute vécu ce genre d’épisode en écoutant ou lisant les nouvelles. Ce qui me frappe, c’est la surpondération des mauvaises nouvelles : « On entend les arbres qui tombent, pas les jeunes pousses qui émergent. » On me dira qu’en période de « crise », il faut être lucide, alerter sur ce qui ne va pas. Cette approche pèse sur le moral et masque une réalité plus contrastée, où s’opèrent des transformations positives plus silencieuses, qui surprendront parfois les « Cassandre ».

>> Lire la préface dans son intégralité

LA PERFORMANCE

La performance se retrouve partout : performance sportive, financière, technique, scolaire, des salariés, des entreprises, des villes… Nous cherchons à évaluer pour comparer et progresser. La mesure est bonne pour progresser, mais elle peut se retourner contre la vie et la performance elle-même, l’outil de mesure peut être faux et on se retrouve à piloter avec de mauvais indicateurs. L’ouvrage que nous cherchons à réaliser, fait rentrer en dialogue des philosophes, des consultants, des sportifs, des financiers pour offrir une approche grand angle sur ce sujet et pacifier nos relations, libérer l’énergie dans les cadres compétitifs qui sont les nôtres.

Préface

J ’allais prendre mon train pour Paris et m’arrêtais quelques instants à l’entrée du kiosque, pour lire les titres de la presse : je me retrouvais face à un festival de mauvaises nouvelles. Je recherchais un journal sportif bien connu ; c’était pour lire que, suite à notre déroute en Nouvelle-Zélande, notre rugby était complètement à revoir.
Heureusement, dans un autre coin du kiosque, je pouvais lire que le bébé de Kate se portait bien…

Vous avez sans doute vécu ce genre d’épisode en écoutant ou lisant les nouvelles. Ce qui me frappe, c’est la surpondération des mauvaises nouvelles : « On entend les arbres qui tombent, pas les jeunes pousses qui émergent. » On me dira qu’en période de « crise », il faut être lucide, alerter sur ce qui ne va pas. Cette approche pèse sur le moral et masque une réalité plus contrastée, où s’opèrent des transformations positives plus silencieuses, qui surprendront parfois les « Cassandre ».

De manière plus permanente, je suis frappé, dans notre beau pays béni des dieux, par l’intelligence critique, l’intelligence de ce qui ne va pas, le développement de projets « contre » plutôt que de projets « pour ». J’irais même jusqu’à penser qu’il y a un rapport entre notre goût pour la critique et notre consommation record d’anxiolytiques.

Ces quelques lignes pour dire que cet ouvrage, qui rassemble des contributions sur la psychologie positive, est un ouvrage pour notre temps et pour nous, Français.

Je l’ai lu avec mon vécu, d’abord celui de l’élève peu doué (mais si…) qui a été révélé par des professeurs de mathématiques et de philosophie qui ont cru en lui, puis celui de parent, qui a appris à regarder les bonnes notes de ses enfants et d’où ils partaient avant de passer aux points d’améliorations. Je l’ai lu avec mon regard de chef d’entreprise, qui doit motiver sur le long terme ses collaborateurs, avec mon regard de consultant, qui accompagne des équipes projets qui sont impressionnées par un enjeu, chez qui j’essaye de développer le « jeu et le je ». Je l’ai lu en tant que musicien et en tant que sportif. Cet ouvrage s’adresse au professionnel, bien sûr, mais il touche la vie dans toutes ses dimensions.

Je ne vais pas en faire une synthèse, mais esquisser quelques idées qui ont déclenché en moi des émotions positives et un désir de comprendre et d’aller plus loin :

  • d’abord, miser sur les forces que nous possédons plutôt que pallier ses lacunes, explorer le meilleur du présent et du passé, capitaliser sur ses bonnes pratiques. Les auteurs montrent qu’il est plus payant de partir du positif, de ce qui marche, plutôt que de combler nos lacunes et d’analyser nos échecs. Cette approche est tout sauf intuitive, notre inclination n’est pas celle-là ; elle demande donc une véritable conversion. L’ouvrage démontre son efficacité avec logique et rigueur, c’est un point majeur ;

  • développer des visions positives du futur, prendre le temps de construire un sens à sa vie pour générer une force durable et une capacité d’adaptation au changement. Les difficultés du présent ne doivent pas prendre en otage le futur ;

  • pratiquer la pleine conscience, c’est-à-dire prêter attention d’une façon spécifique à l’instant présent, sans jugement. Cette pleine conscience est source de paix, de créativité, d’empathie ;

  • le corps est complètement pris en compte, avec le rappel de l’importance de l’alimentation, de l’activité physique, du sommeil pour pouvoir être positif. Les démarches positives et la pleine conscience améliorent notre santé physique et psychique de manière mesurable. Ces travaux devraient être pris en compte par le ministère de la Santé… ;

  • j’ai beaucoup aimé la notion de « déviance positive » qui, en creux, nous indique que, dans un monde où l’on veut formaliser des process, une initiative est une déviance. La psychologie positive nous rappelle la nécessité de laisser de l’initiative, de la liberté, de la créativité dans le travail ;

  • l’analyse sur la distinction motivation extrinsèque (carotte et bâton) et la motivation intrinsèque explique finement la perversion du tout financier dans les rapports humains au sein de l’entreprise ;

  • l’importance du temps pour faire les choses est rappelé, il permet de réunir bien-être et bien-faire.

La liste des trésors pourrait être plus longue et je conseille à chacun de se laisser accrocher par un titre, de prendre le temps, « en pleine conscience », de lire, de trouver ses zones de confort et de se laisser déranger par une pensée pour s’ouvrir.

La psychologie positive ne masque pas les faiblesses, les échecs et le malheur, elle n’est pas dans une recherche du bonheur à tout prix, ce « culte du bonheur », insupportable pour ceux qui n’y arrivent pas et qui peut être une impasse. Elle traite aussi des échecs, aide à les lire, donne des clés pour rebondir, elle demande de prendre conscience du ressenti positif et négatif, de toutes ses émotions, elle parle des traumatismes. La psychologie positive affirme plutôt qu’il y a un déséquilibre de compréhension du négatif, des problèmes et de l’intelligence du positif, de ce qui va. Elle est dans la recherche d’un nouvel équilibre, mieux, d’une nouvelle harmonie.

La psychologie positive plonge ses racines dans la spiritualité occidentale et orientale ; cela serait un point à explorer.

Cet ouvrage n’est pas un recueil de vœux pieux, il prouve, avec une approche rigoureuse, illustrée, scientifique, le bien-fondé de sa démarche. Il donne des méthodes concrètes et pragmatiques.

En lisant toutes ces contributions, je me suis dit que c’était un véritable changement de vision de la personne et du monde qui était proposé, non pas un simple rééquilibrage ou une posture à acquérir. Il ne suffit pas d’appliquer une méthode. Cela renvoie à une conversion personnelle profonde, qui peut demander du temps, où on s’abstient de se juger, on porte un regard positif sur soi, on s’accepte tel que l’on est, avec bienveillance, on construit un sens à sa vie, on écoute ses émotions. Ce n’est sans doute pas si simple, notre contexte familial et éducatif n’a peut-être pas facilité les choses. Mais peut-on transformer le monde si on ne se transforme pas soi-même ?

Certains pourront dire que c’est une nouvelle manière d’augmenter les résultats des organisations en période de crise. C’est un traditionnel débat. Faut-il s’occuper des résultats ou des hommes. Des deux ! S’il n’y pas de résultats, il n’y a pas d’efficacité et plus d’organisation, si les hommes ne sont pas heureux, les résultats ne sont pas là. Mais il faut s’occuper des hommes pour eux-mêmes et ne pas les instrumentaliser pour faire du résultat. L’homme dépasse les résultats qu’il produit ou pas, son métier et ce qu’il fait.

Avoir l’intelligence de ce qui va, créer un climat positif, apaiser les craintes, remettre les personnes en marche ; quel beau programme ! Dans la psychologie positive, on va au-delà de l’efficacité, on est dans le monde de la vie, de la vie en abondance, de la fécondité.

Merci à tous les auteurs pour leurs contributions à la vie !

François de Montfort - Août 2013

Père de quatre enfants
Musicien et sportif
Diplômé de l’ESCP Europe
Lauréat de la Fondation nationale entreprise et performance
Associé-gérant-fondateur de CAMINNO (stratégies et communication) http://www.caminno.fr
Associé-fondateur de WHEIG (valorisation des déchets en sites isolés)
Administrateur de Wendel-Participations

Articles de fond

« Une vision non suivie d’action ne débouche sur rien.
Une action dépourvue de vision n’est que passe temps.
Une vision porteuse d’action peut changer le monde.
Nelson Mandela